July 20, 2003

1. Résume de l’œuvre

L’œuvre commence avec la mort de la mère du protagoniste, monsieur Meursault, un employé qui travaille dans la ville d’Alger. Il demande une permission pour deux jours, pour être présent à la veillée et aux funérailles de sa mère, qui désormais depuis plusieurs années vivait dans un asile à quatre-vingt kilomètres d’Alger. Le protagoniste passe les derniers moments avec sa mère sans aucune émotion et avec indifférence. Il suit avec fatigue la messe et les funérailles. Retourné prés d’Alger, il rencontre une amie, Marie Cardona, dont il était amoureux dans le passé. Avec elle il passe l’entière journée et la nuit. Le jour après, le dimanche, il reste tout seul chez lui, perdu dans ses pensées et il se rend compte que rien est changé depuis la mort de sa mère.
La semaine suivante, il retourne travailler et il rencontre ses amis, Celeste et Emmanuel et ses voisins, Solamano et Raymond Sintès. Ce dernier a une réputation incertaine et il est engagé dans une affaire avec une femme  qui est accusé de l’avoir trompé et il demande à Meursault de lui écrire une lettre contre elle. Meursault accepte sans enthousiasme. Ensuite, le protagoniste passe des moments intenses avec Marie, qui lui demande si il l’aime. Meursault lui répond que non. Après, les deux assistent à l’intervention d’un agent dans une dispute qui éclate entre Raymond et une femme. Sintès est accusé d’être un souteneur et pour ce motif il doit aller au commissariat. Meursault lui promet de le défendre avec sa déposition.
Le lendemain, Meursault passe une journée intense: au début, il reçoit une invitation de Raymond pour le dimanche chez un ami qui vit près de la mer et après il est averti qu’un groupe d’arabes est en train de le suivre, parmis lequels il y a le frère de la femme avec laquelle il a eu une dispute. Ensuite, son patron lui fait une proposition de travail, mais Meursault ne se montre pas intéressé. Plus tard, il reçoit une proposition de mariage par Marie et il lui répond avec indifférence. A la fin de la journée, il rencontre le triste Solamano qui a perdu son vieux copain, un chien qu’il avait depuis huit ans.
Le dimanche, Meursault, Marie et Raymond vont chez Masson, l’amie de Raymond. Avant de prendre le bus, Raymond remarque que le groupe d’arabes est en train de le suivre. Chez Masson et sa femme, Meursault prend un bain avec Marie. Après le déjeuner, les trois hommes décident de se promener sur la plage et ils rencontrent le groupe d’arabes. Masson et Raymond sont engagés dans un combat et Raymond est blessé par le couteau d’un arabe. Après la dispute, les arabes se sauvent et Meursault, avec Masson, accompagne Raymond chez un docteur. Apres une heure et demie, le deux sortent encore sur la plage et ils rencontrent les arabes qui refusent de se battre. Dans le doute, Meursault avait pris le revolver de Raymond par précaution. Plus tard, Meursault sent l’exigence de sortir de la maison de Masson et il rencontre un des arabes, le frère de la femme qui Raymond avait battu. Entre les deux il y a une dispute et la chaleur, la sueur, le soleil, brouillent la vue de Meursault qui quand il distingue la lame du couteau tire un coup, puis encore quatre, contre l’arabe.
Meursault est arrêté et conduit en prison. Il ne veut pas d’avocat puisque il pense que son cas est simple et il lui est assigné un avocat d’office. Il le rencontre mais il ne réussent pas à établir un bon rapport. Le juge l’interroge plusieurs fois pendant les onze mois de détention et l’interroge à propos de sa la mère et de la raison pour la quelle il a tiré plusieurs coups. Meursault ne répond pas. Le juge découvre que Meursault ne croit pas en Dieu et avec toute sa bienveillance il essaye de le persuader. Mais la tentative échoue et le juge décide de parler seulement avec son avocat. Pendant l’emprisonnement, Meursault rencontre une seule fois Marie, mais il n’est pas capable de lui parler parce que il y a une grande confusion dans la salle.
A mesure que le temps passe, le protagoniste se sent insatisfait et désire retrouver la liberté puis il change d’idée et il fint par s’habituer à sa cellule. Vers le mois de juin, le procès commence et Meursault se sent en trop dans la salle. Pendant le procès on discute de sa vie et il est décrit comme un homme indifférent, amoral, insensible et étranger à la situation.
Même si l’avocat a essayé de le défendre et qu’il y avait quelque témoins en sa faveur, le procureur réussit à faire considérer Meursault comme un criminel qui a enterré sa mère et qui a prémédité l’assassinat de l’arabe avec Raymond. Le juge est convaincu par les mots du procureur et il émet la terrible condamnation capitale à la quelle Meursault ne réagit pas, puisque il est indifferent.
Meursault est conduit dans la cellule ; il a peur, il est inquièt et perturbé par mille pensées. Il espère avoir la grâce, il espère se sauver et il refuse de voir le prêtre. Á la fin, la rencontre avec le prêtre finit avec une forte dispute et avec une explosion de colère; Meursault ne veut pas se confesser et ne sait pas ce qu’est  le pêché.
L’aube du jour de l’exécution arrive.

 

Analyse et critique de l’œuvre

 

Cette œuvre de Camus, écrite entre le mois de mars et d’avril 1939 et publié en 1942 par Gallimard, reprends des éléments contenus dans le roman La mort heureuse, commencés en 1937. En vérité, les noms de personnages et l’articulation du récit sont les mêmes : les deux sont de romans se basent sur un assassin et se divisent en deux parties.
Le contexte historique dans lequel l’action se déroule est situé dans les années qui précèdent la deuxième guerre mondiale, à Alger. En tout cas, il n’y a pas de références historiques bien que soit évidente la présence française en Algérie, avec le modèle judiciaire du tribunal qui condamne le protagoniste. La ville d’Alger, le paysage de la mer et les lieux sont décrits d’une façon exotique et n’ont aucune référence à un moment historique précis.
Le titre de l’oeuvre synthétise la signification du roman de deux façons: en premier lieu, il pose au centre des événements le protagoniste, unique et seul personnage clé ; en second lieu, il le projette dans une perspective complètement anonyme. En plus, le lecteur sait le nom du protagoniste par la bouche d’un autre personnage après le début de l’histoire et même l’auteur n’ecrit jamais le prénom du protagoniste. Cette volonté de laisser le protagoniste sans un prénom montre peut être l’intention de le montrer privé d’individualité, un manque, qui apparait tout de suite, quand Meursault reste indifférent à la mort de sa mère et pendant le cours de temps.
Le roman se divise en deux parties et toutes les deux sont en rapport causal mais aussi parallèle et antithétique. La première partie introduit le personnage de Meursault et sa vie ; la deuxième est la conséquence de ce qui se passe dans la première. Le parallélisme est présent dans différents points, quand par exemple il essaye, par l’imagination, de reconstruire sa chambre et son ameublement dans la cellule où il était prisonnier. Il est aussi en évidence entre les vieillards de l’asile présents à la veillée et le public du tribunal.
L’antithèse, au contraire, apparait avec le contraste entre la liberté du protagoniste dans la première partie et l’emprisonnement dans la deuxième. Cette antithèse se retrouve dans le comportement des personnages au contact avec Meursault au début et dans leurs comportements au tribunal, comme témoins.
Chaque partie du roman est divisée en chapitres et la composition générale semble être très précise et bien distribuée, considéré l’équilibre et la régularité avec laquelle Camus introduit les personnages, raconte les événements et compose des analogies (proposition de travail du patron et dans le même jour proposition de mariage de Marie, confusion pendant le parcours vers l’église et confusion avant de tuer l’arabe sur la plage, etc.). En tout cas, il y a aussi des éléments de distorsion : certains personnages n’ont aucune importance mais ils sont présents ou absents dans certaines phases critiques du récit (la femme du restaurant, le jeune journaliste, le patron qui n’est pas là au tribunal, etc.).
Le roman s’articule essentiellement sur trois moments décisifs: la mort de la mère, le meurtre de l’arabe et l’exécution du protagoniste. Le style est glissant, facile, pas engagé et réfléchit le caractère du protagoniste. En effet, Meursault il n’est jamais engagé dans ce qui il fait et il accepte ce que les circonstances lui imposent. Ses pensées sont sincères, le personnage est complètement mis a nu et il ne cache rien à soi même et aux autres.
Le roman est écrit à la première personne et en Meursault il y a des points communs avec l’auteur, qui a observé des nombreux procès et dont le père s’était senti mal après avoir vu une exécutionen public et qui avait vécu dans le même quartier de la ville du protagoniste.
La représentation de l’espace dans le roman a le but de rendre plus réel le déroulement des événements. En effet, on peut noter que Mersault a un sens de l’espace assez précis, puisque il semble capable de déterminer les endroits et les distances entre des lieux, de regarder l’espace architectonique autour de soi même avec une regard d’ensemble qui précède ses émotions. En vérité, quand il entre dans la salle mortuaire, il n’observe pas tout de suite la bière au centre de la chambre mais l’environnement dans sa complexité : « […] Je suis entré. C’etait une salle très claire, blanchie à la chaux et recouverte d’une verrière. Elle était meublée de chaises et de chevalets en forme de X. Deux d’entre eux, au centre, supportaient une bière recouverte de son couvercle. […] ».
Á mon avis, ce sens de l’espace de Meursault, peut être considéré comme un autre élément immanent du caractère du protagoniste, lié au jour-même, privé de projets, et pas disposé à regarder directement dans l’objectif, il ne se pose jamais de questions.
En plus, on note comme Meursault est capable de renverser la vision métaphysique de l’espace quand il déclare qu’il se sent comme chez lui pendant qu’il est dans la cellule en prison. Cette vision subjective devient extrême, quand Meursault voit des éléments surréalistes (couleur verte du ciel ou état de semi conscience avant de tuer l’arabe).
Par conséquent, la représentation de l’espace dans le roman inclut des éléments subjectifs qui s’alternent aux éléments objectifs et aux descriptions précises, fournis par la profonde observation du protagoniste.
L’élément du temps dans le roman est posé d’une façon linéaire. La première partie du roman se déroule sur une période de deux semaines pendant que la deuxième dure presque un an. Il n’y a pas de flash-back et les événements se suivent linéairement. Les chapitres de la première partie couvrent en moyenne un periode de deux jours.
En tout cas, certains aspects s’opposent à la linéarité et progressivité du temps, et ils ne sont pas clairs : au début, on ne connaît même pas l’année où se déroule l’histoire, on ignore l’âge de Meursault, son passé, depuis combien d’années il ne voyait pas Marie, depuis combien de jours il a reçu le télégramme à propos de sa mère. Encore une fois, je crois que cette façon de rester dans le vague soit volontaire pour décrire mieux le protagoniste qui ne s’engage jamais dans la réalité. La première ligne du roman s’ouvre avec un doute auquel ne suit aucune curiosité : «Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-etre hier, je ne sais pas. […] ».
L’absence d’une date précise, d’un moment de référence, rend encore plus vague le caractère et les émotions de Meursault : il vit le jour présent et il ne réussit pas à se projeter dans l’avenir. Le protagoniste manque d’ambition et donc sa vision n’est pas clairvoyante mais limitée au moment présent. De son passé on ne connaît pas grand chose et il se le rappelle plusieurs fois avec difficulté : sa vision des événements passées apparaît confuse.
La forme narrative du roman n’est pas bien identifiable parce que dans aucuns moments il semble une sorte de journal, des Mémoires ou un monologue intérieur, accompagné par des idées et réflexions.
Á première vue, le personnage de Meursault peut sembler privé d’identité, mais si on observe prudemment, c’est difficile de le classifier, parce que il y a de nombreuses contradictions. La première est celle entre l’être vide et l’être profond du protagoniste: Meursault démontre parfois un désintérêt total pour les choses tandis qu’à d’autres moments il est intéressé.
En particulier, on peut noter qu’il est captivé par tout ce qui lui est étranger plus que par ce qui lui est familier. Il observe avec moins de curiosité la salle mortuaire plutôt que une femme inconnue qui s’assied prés de lui dans un restaurant et qu’il finit par suivre. En outre, sa description, pendant le dimanche de la rue et des gens, est trés forte et concerné, mais il y a aussi des moments dans lesquels il a des difficulté à se rappeler ou à focaliser. 
Autres éléments antithétiques se révèlent pour mieux présenter la dissociation de la personnalité du protagoniste. D’une part, il se démontre adulte, un point de référence et de support solide pour Solamano et Raymond ; mais de l’autre part, il démontre aussi l’immaturité, parce que dans tout le roman il continue à appeler sa mère « maman » et parce qu’il conserve des jugements typiques de ceux qui acceptent une définition et ne la remettent plus en question, comme lorsque il définit la ville de Paris de cette façon : « C’est sale. Il  y a des pigeons et des cours noires. Les gens ont la peau blanche ».
En conséquence, une image émerge dans laquelle Meursault est une personne qui alterne différentes phases du comportement. Ca se voit aussi dans la façon soit réaliste soit surréaliste d’observer les personnes : par exemple, dans la description qu’il fait de Marie il a une vision plus réaliste que celle de la femme au restaurant et surréaliste lorsque il observe le ciel du couleur vert et les yeux rouges de Salamano.
Est donc présente une sorte de dissociation de la personnalité qui arrive à son apogée avec l’expression suivante : « …je me suis regardé dans la gamelle de fer. Il m’a semblé que mon image restait sérieuse alors même que j’essayais de lui sourire. Je l’ai agitée devant moi. J’ai souri et elle a gardé le même air sévère et triste ».
La dissociation se produit aussi lorsque il se juge pareil aux autres mais il comprend après d’être aussi un étranger, par exemple dans le tribunal.
En tout cas, c’est difficile de réussir à classer le personnage di Meursault et ce, à mon avis, peut s’entendre comme une volonté précise de l’auteur de mettre en évidence les difficultés de juger une personne. L’élément du tribunal, du jugement e de la condamnation, démontrent l’incompréhension entre le protagoniste et les autres personnages. Meursault est bouleversé et décrit comme un criminel et il doit subir une peine terrifiante; ceci contraste avec l’intention de l’auteur de mettre en évidence l’impossibilité d’avancer un jugement certain et donc une sentence appropriée. Si l’on ignore qui est vraiment l’accusé et quelles sont ses motivation, il est donc souhaitable que la condamnation ne soit pas si forte et irréparable : ça c’est un des messages que Camus veut transmettre contre la peine capitale.
Cependant, le roman comprend d’autres thématiques, qui sont insérées parfaitement dans le personnage de Meursault : en effet il représente assez le contraste entre la nature et la société. Son nom a été décidé par Camus et il est repris par la combinaison des mots Mer – Sol, Mer et Soleil. Il veut exprimer avec intensité la liaison du protagoniste avec la nature : il aime aller à le mer, se baigner, vivre l’eau et nager avec à Marie.    
Il aime le soleil et la nuit, à tel point qu’il affirme : “J’avais laissé ma fenêtre ouverte et c’était bon de sentir la nuit d’été couler sur nos corps bruns” (pag. 40). Il regarde l’heure à travers le soleil et ses  couchers, plutôt que par l’utilisation de la montre.
Cependant, c’est aussi la nature qui s’oppose à Meursault, qui ne supporte pas le soleil, la sueur, la faiblesse et le sel de la mer; c’est la faute du soleil si Meursault a assassiné l’arabe, dans un état de semi conscience, comme il admet  au tribunal en provoquant l’hilarité générale. 
Bien qu’il y ait des contradictions, il est possible d’opposer l’élément et donc le thème de la nature à celui de la société, entendue dans le roman, comme les règles et les codes qui se sont définis dans le cours de l’humanité.
Ces règles et codes sont synthétisés dans une morale commune que Meursault comprend, mais qu’il ne veut pas respecter. Meursault manque de respect, lorsqu’il fume dans la salle mortuaire, lorsqu’il répond avec indifférence à la proposition de mariage de Marie, lorsqu’il ne veut pas recevoir le prêtre et lorsqu’il refuse l’avocat et les paroles persuasives du juge.
C’est pour ce manque de toute une série d’observations sociales que Meursault est condamné. La relativité avec laquelle ses actes sont déterminés, devient absolue pendant le proces, qui transforme la vérité en mensonge, sans avant comprendre que le système, la même société a été hypocrite avec le protagoniste.
Ceci est exposé dans le roman même, lorsque le télégramme de la mort de la mère de Meursault le laisse froid, lorsque le concierge offre le café au lait au protagoniste pendant la veillée et il fume avec lui, lorsque le patron est plus préoccupé pour son absence que pour la mort de sa mère, lorsque le directeur de l’hospice justifie initialement le motif pour lequel le protagoniste a voulu mettre sa mère à l’hospice pour affirmer après dans le tribunal que Meursault ne la voulait plus avec lui.
De plus, le concierge témoigne que Meursault ne voulait pas voir sa mère, alors qu’au contraire il désirait la voir. Ces éléments démontrent donc une série de petites hypocrisies de la société qui juge Meursault, une société qui ne le comprend pas, thème qui se résume aussi dans le rapport entre le protagoniste et son avocat.
Tel rapport est bloqué, parce que la sincérité de Meursault entre en contraste avec la vision fausée de l’avocat qui est bien de juger avec respect le comportement transparent du protagoniste; à la fin, il devient une difficulté, une incompréhension entre les deux que s’étend à l’infini au moment de la condamnation.
Enfin, est présent le thème de la justice qui est decrit de manière très critique. On a affirmé que Meursault a été condamné pour n’avoir pas respecté une série d’observations sociales qui sont à la base de l’équilibre de chaque société.
En tout cas, dans ce roman tel manque de respect est poussé à l’extrême et de la même façon la peine est poussée à l’extrême. Il est jugé coupable selon des préjugés précis qui dérivent du fait qu’il n’est pas comme les autres, il ne s’adapte pas à la morale commune, il ne pleure pas le jour des funérailles de sa mère et aussi pour d’autres motifs. 
En plus, si on comprend le motif pour lequel Meursault est coupable on ne comprend pas le motif d’un condamnation si lourde et terrible. Á mon avis, sur cet aspect Camus veut mettre en évidence la manque de proportion entre crime et peine, la sottise des jugements trop sévères qui donne lieu à une peine terrible et injuste. En plus, on ajoute que c’est impossible de déterminer la culpabilité de l’accusé avec une précision absolue et en particulier lorsqu’on utilise des méthodes erronées et fondées sur des présentations absurdes, comme ce roman veut démontrer à travers un tribunal qui accuse Meursault plus pour n’avoir pas pleuré aux funérailles de sa mère que pour le meurtre de l’arabe.
Ce dernier élément introduit aussi la présence du thème de l’absurde qui est présent dans la peine et dans certains comportements et affirmations de Meursault. Par exemple, est absurde l’intérêt que Meursault nourri pour certaines choses qui lui sont vraiment étrangères ou lorsqu’il affirme que :  « J’avais vécu de telle façon et j’aurais pu vivre de telle autre. J’avais fait ceci et je n’avais pas fait cela. J’avais fait telle chose alors que j’avais fait cette autre. Et après ? […] Rien, rien n’avait d’importance et je savais bien pourquoi ».
Le protagoniste n’est pas capable de répondre et ne veut pas justifier ses propres actions, il n’accepte pas le défi et il refuse de jouer, d’entrer en action et de vivre pleinement dans la société. Il accepte les événements et ça c’est aussi l’absurdité du protagoniste indéfinissable et la négation complète du stéréotype.
En conclusion, on peut affirmér que ce roman est difficilement définissable et il ne peut pas être classifié pour la présence d’une série de contradictions, des contraires et oppositions qui sont synthétisés non seulement dans la figure du protagoniste, mais aussi dans les événements qui se produisent. 

Bien qu’il y ait cette particularité (oppositions, contradictions) dans le roman, l’intention de Camus est claire, qui, avec une touche de génie, réussit à transmettre plus de messages et démontre l’entière complexité de la nature humaine, de la société et des systèmes judiciaires. Camus a le but d’opposer à une vision simpliste une vision plus complexe, pluraliste, qui admet la diversité et invite à la tolérance là où il y a la différence, au détriment d’une justice myope et sommaire.

Share - permalink - Comment/Contact me